Jeunes bovins : le déficit d’offre est important
Alors que les mises en place se sont nettement renforcées depuis le début de l’année, le marché de la viande souffre d’un manque de disponibilités lié à la faiblesse des mises en place il y a un an.
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Face à une demande à l’exportation renforcée depuis la fin de l’été, les engraisseurs ont commencé à garder les animaux pour bénéficier de tarifs plus attractifs. Entre mi-juillet et aujourd’hui, les prix ont progressé de 0,40 €/kg de carcasse, soit une plus-value de 180 à 200 € par animal de 450 kg. Les jeunes bovins charolais U sont valorisés autour de 5,65/5,70 € avec des prix qui progressent de 0,05 € par semaine.
Pour les femelles, les prix sont plutôt stables, avec un marché équilibré entre une demande calme et des sorties réduites à cause des travaux de saison. Les prix des bonnes femelles blondes d’Aquitaine U se maintiennent entre 6,20 et 6,45 €, voire 6,55 € pour les E sur le marché de Cholet.
Les bonnes parthenaises U sont toujours vendues entre 6,50 et 7,00 €, voire 7,20 € pour les extras. Le commerce est un peu plus calme pour les bonnes limousines notamment sur le centre du pays. Pour les charolaises U, les prix sont maintenus entre 5,45 et 5,60 € et ceux des R sont entre 5,25 et 5,45 €.
Les tarifs des bonnes prim’holsteins P+/O- lourdes se stabilisent entre 4,10 et 4,15 €, et les P= sont négociés entre 3,80 et 4,05 € en fonction du poids, mais surtout de l’abattoir. Les vaches P1 sont vendues entre 2,70 et 3,00 €. Les bonnes normandes ou montbéliardes sont négociées entre 4,40 et 4,60 €.
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